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Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop

Permis A2 et sportive peuvent rimer sans pour autant tomber dans l'excès d'une supersport, cette Kawasaki Ninja 650 en est la preuve mais qu'est ce qu'on est loin des 636 d'il y a quelques années !

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop
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Quand on la regarde sur le parking, on pourrait se laisser rêver à des angles de cochon et des freinages de trappeur en fin de ligne droite. Hé bien quoi ? Chacun son imagination !
Il faut dire que la robe de notre Ninja a un vrai look de sportive avec un carénage intégral, un avant avec des feux acérés, les clignos avant intégrés, un arrière assez mince pour filer dans le vent. Il n'y a pas à dire, le coup de crayon est bien fait et notre édition sport hérite en plus d'une bulle fumée et d'un capot de selle.

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop
Le casque Icon Airflite MIPS sera aussi à découvrir.

Le point qui fera tiquer directement les pros des supersports est la hauteur des poignées. En effet, on comprend directement que nous ne serons pas couché sur la moto avec des demis-bracelets qui vous penche suffisamment pour mettre la tête dans la bulle. Pour les néophytes, c'est une expression, pas besoin de vraiment mettre un coup de boule à la bulle, il s'agit juste d'aérodynamisme.

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop

Oui, le look est sportif mais la Ninja 650 est aussi pensée pour être utilisée au quotidien et même avec un permis A2. Là où la nouvelle ZX6R 2024 proposera un 4 cylindres qui sortira 124 cv (ah oui quand-même) pour un poids de 198 kg, notre Ninja a en son coeur un bicylindre parallèle d'une puissance plus modeste de 68 cv à 8000 tours/minute pour 193 kg. Et déjà, c'est une bonne nouvelle, elle reste sous les 200 kg ce qui augure une moto maniable et joueuse. Le couple de 64 Nm est disponible à 6700 tours seulement et ça aussi, c'est un bon point pour l'agrément et le plaisir de la piloter.

On retrouve avec plaisir l'embrayage Assist & Sliper qui va limiter le frein moteur sur la roue arrière mais la grosse nouveauté sur le millésime 2023, c'est l'arrivée du KTRC, le contrôle de traction réglable sur 3 niveaux. On pourrait se poser la question de l'intérêt d'un tel système sur une moto qui annonce moins de 70cv, surtout si vous avez appris à piloter sur des motos de près de 100 cv sans aucune aide. Mais la Ninja 650 est disponible au permis A2 et après tout, pourquoi se priver d'une aide moderne qui va vous garantir la motricité que ce soit sous la pluie ou en conduite sportive

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop

Pour le sport d'ailleurs, Kawasaki a changé les pneus de la Ninja avec des Dunlop Sportmax Roadsport 2 et pour les prendre en défaut, il faudra vraiment la pousser très loin notre petite sportive.

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop

Si la position n'est pas extrême, le confort est gagnant, enfin plutôt le pilote est gagnant et même le passager puisque la selle arrière est plus épaisse de 5mm au centre et 10mm sur les côtés. Notre moto d'essai étant prévue pour les plaisirs solitaires (oui, vu le capot de selle) nous n'avons pas pu tester ce point. Et à vrai dire notre passagère avait un peu peur de la conduite que j'adopterais à son guidon. Quelle idée !

Le confort, c'est aussi la partie cycle et là, on fait dans du simple et efficace. A l'avant, on trouve une fourche inversée de 41mm et un amortisseur arrière Back-link en position horizontale ce qui améliore la répartition des masses et l'équilibre. Contrairement à la fourche, il est réglable en précharge. Pour continuer sur ce sujet, les freins avant font appel à des disques wave (pour le look, c'est mieux) de 300mm avec des étriers deux pistons et un disque arrière de 220mm avec un seul piston. Combiné à un ABS classique, l'ensemble est suffisant vu le poids de la moto même si forcément, les plus énervés (ah non les plus sportifs) d'entre vous, le trouveront sans doute trop gentil. Mais on le répète une fois de plus, pour une moto A2, c'est tout à fait cohérent.

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop

Pas de mauvaises surprises, pas de réaction inattendue en tirant sur le levier, c'est rassurant même si vous avez été trop optimiste ou sur un sol mouillé. Faite toutefois attention en virage, l'ABS n'est pas prévu pour agir différemment selon l'angle.

Au démarrage de la moto, on détaille l'écran TFT couleur et même si on le pensait plus grand, il est complet et lisible. Seules les informations dans le bas sont un peu petites et quand on a la vue qui baisse... Plus sérieusement, on y trouve le rapport engagé, un grand compte-tour et compteur, une jauge et toutes les données intéressantes comme la consommation. Vous avez aussi droit à un sigle ECO qui apparait quand vous n'êtes pas trop gourmand avec la poignée de gaz. Ca vous permettra d'économiser le précieux carburant qui en plus d'être chère est limité à 15 litres dans la Ninja. Tout bénéfice pour la maniabilité une fois de plus mais moins pour l'autonomie et pourtant, on peut en faire des kilomètres avant de faire le plein. Avec environ 4.5 litres au cent (et on peut tirer vers 4 litres), on n'est pas loin des 300 kms.

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop

Une nouveauté aussi, l'écran intègre une puce bluetooth et via l'application Rideology the App (ne me demandez pas d'où vient ce nom !), vous aurez accès à des paramètres supplémentaires. Ce sont plutôt des informations sur la moto et vos trajets, vous n'avez pour le moment du moins pas de navigation sur l'écran, dommage ! Il y a surement moyen d'améliorer ce point, les commentaires sur le Playstore ne sont pas des plus attrayants.

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop
Le AGV K3 est aussi à découvrir cette saison

Une fois en route, ce qui surprend surtout, c'est la facilité à la piloter. Notre Ninja 650 (oui, on sait, ce n'est pas la notre) se balance d'un virage à l'autre sans aucune difficulté. Que ce soit en ville ou son poids plume et son guidon plus haut permet de manoeuvrer sans forcer ou dans les petits virages de la Molignée qui mettent en avant une bonne partie cycle et une tenue de route à la hauteur. Bien entendu, je n'ai pas poussé la moto jusqu'à poser les pose-pieds au sol ni à mettre à mal les pneumatiques mais plutôt comme quelqu'un qui veut une moto sportive et qui veut apprendre en s'amusant mais avec un jouet rassurant. Il ne faut pas le prendre au premier degré non plus, oui, la Ninja est joueuse mais elle est surtout bien partout, sans excès, utilisable au quotidien comme en balade.

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop

Et si vous avez compris que ce n'est pas une supersport mais une sport tourer comme ils l'appellent chez Kawasaki, vous trouverez cette Ninja 650 à votre goût. Affichée à 8199 € et 399 € de plus pour le kit sport, la Ninja est bien moins chère qu'une CBR650R mais la Honda est bien plus puissante aussi. Elle est plus proche de la 500 en terme de prix et de performances et à part ça, difficile à dire ou à trouver une concurrente. Impossible à comparer à une Yamaha R7 ou à une Aprilia RS660 plus exclusives toutes les deux. Rien chez Suzuki et peut être la CF-Moto 650 GT mais qui dépasse de beaucoup les 200 kg. Oui, les petites sport-GT ne sont plus légions et c'est dommage.

Kawasaki Ninja 650 Sport, sportive mais pas trop
Sylvain R
Sylvain roule depuis qu'il en a l'âge, deux ou trois roues (voir même 4) et un moteur et il est parti pour un essai. Sportive, roadster, custom, trail ou autre, rien ne l'arrête. Sa maxime préférée : "Brûle la gomme, pas ton âme". Si vous le croisez, n'hésitez pas à le saluer, il ne mord pas... enfin normalement

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