Essai moto Ducati Panigale V4 S, The Beast.

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D’après une légende racontée au coin du feu par tous les Ducatistes aficionados de la marque de Bologne, les motos les plus rapides sont rouges point barre !

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Depuis 36 années maintenant l’éducation hyper sport apparue avec la 851 première du nom n’ont cessé de faire tourner les têtes des fanatiques de moto hyper sportives. Celle-ci se contentait d’un moteur V 2, Ducati a démontré en 2018 que rien n’est établi rien ni figé dans la vie. C’est en 2018 effectivement qu’est apparue la Panigale avec le fameux bloc moteur V 4. Aujourd’hui votre serviteur a l’honneur de pouvoir tester la fameuse Ducati Panigale V 4S en finition S.

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Nous allons juste prendre le temps de détailler quelques chiffres qui feront fuir les plus frileux mais qui colleront derrière leur écran nos lecteurs les plus friands de motos d’exception. La puissance motrice du 4 cylindres en L à 90° est de 216 chevaux à 13500 tours minute et offre un couple de 12,30 méga kilos à 11250 tours minute. Le rapport poids puissance est de 0,82 kilos par cheval et le poids tout plein fait prêt à être utilisé est de 191 kilos. À la lecture de cette fiche technique, je dois avouer que quelques appréhensions ont été quand même ressenties suite à la prise en main de la fameuse bête. Nous détaillerons ce moteur plus en en profondeur dans un chapitre qui lui sera entièrement dédié.

La première claque ressentie lors de la livraison de la moto chez le dealer Ducati, c’est son look. Cette machine est une tueuse, elle vous impressionne sans que le moteur ne soit déjà démarré. La gueule qu’elle a n’est pas des plus banales, c’est extraordinaire ! Tout est pensé sur cette moto pour la vitesse, rouler vite, plus vite et encore plus vite point !

Le créneau de cette moto c’est la recherche du chrono parfait le gain de la seconde au tour sur circuit. Nous l’avons essayé sur route ouverte et honnêtement, nous n’avons pas pu effleurer les capacités de cette moto. Nous n’avons fait que rouler et non pas la piloter comme elle aurait dû l’être. Pour être totalement franc avec vous cher lecteur, je n’ai pas la capacité de maîtriser 216 chevaux. Cela restera malgré tout comme un de mes meilleurs souvenirs en 15 ans d’essai, les accélérations de cette Panigale V4S sont tout bonnement incroyables.

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Au niveau du look, cette Panigale V 4S me fait penser aux athlètes régnant sur le sprint en 100 M. Tout est calculé pour la performance : le muscle, la ligne, l’habillage, les vêtements. Tout est fait uniquement dans le but de gagner des dixièmes de secondes à chaque sortie. C’est un point commun avec la Panigale V4S où le design non seulement a été pris en main pour que cette moto soit belle mais surtout qu’elle soit efficace. La ligne, les ailerons, l’arrière profilé avec les 2 évents, les branches des rétroviseurs. Tout est fait pour gagner du temps, pour réduire la traînée aérodynamique tout en gardant la moto plaquée au sol et garder ainsi les 2 roues et le pilote sur la route.

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Allez en route pour un long chapitre consacré au bloc-moteur. Ce dernier compte 1103 cm³. Ce bloc a été revu dans cette 4ème version de la Panigale V4S. Il développe la coquette puissance de 216 chevaux et si cela ne vous suffisait pas, il peut sortir 228 chevaux et 127,8 Newton mètres si vous prenez l’option échappement complet Akrapovic mais là, ça devient vraiment du caviar.

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Au niveau des technologies embarquées dans ce bloc moteur il y a un vilebrequin contrarotatif, des pistons à double segment, des valeurs d’alésage identiques à celle de la Desmosedici de Moto GP et la distribution desmodromique est bien sûr à bord. Il y a des cornets d’admission à longueur variables, 2 injecteurs par corps de papillon, une coupure automatique des cylindres arrières au ralenti quand le moteur chauffe et un calage moteur Twin Pulse.

Il n’y a rien d’autre à ajouter, ce moteur compte en lui toutes les technologies issues des dernières évolutions des MotoGP Ducati et si vous regardez le Moto GP comme tout motard qui l’aime vous constaterez que les motos de GP Ducati mènent la danse partout dans le championnat du monde. Vous aurez donc des morceaux de ces moteurs dans votre Panigale V4S. Je pourrais vous parler encore des heures et des kilomètres d’articles sur toutes les capacités et technologies embarquées vers cette moto, sachez simplement que c’est un rêve d’ingénieur et que même à l’arrêt, ce moteur vous impressionne par la puissance brute qu’il dégage. Et je vous ne parle même pas du moment où j’ai appuyé sur le bouton Starter et le grondement du bloc moteur est sorti via le biais de la ligne d’origine. Je suis reparti comme un petit garçon devant un magasin de jouets les yeux grands calés au fond du casque assis ou plutôt posé sur la moto et la route du retour a été un grand moment d’émotion. Émotions parce que la valeur financière de cette moto est aussi en adéquation avec ces technologies embarquées et que le train pneus qui était monté sous la moto avait été durement entamé par une séance de roulage sur circuit.

Pour gérer la démoniaque puissance de ce moteur équipant la Panigale V 4S Ducati à installer 5 modes de pilotage non pas de conduite mais vraiment de pilotage sur cette dernière.

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Le mode Race A est le mode qui offre au pilote toute la puissance du moteur avec une réponse directe à la poignée du système ride by Wire. Le mode Race A propose par défaut un réglage électronique peu intrusif conçu pour la conduite sur circuit uniquement. Ce mode est quasiment inutilisable sur route ouverte.

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Le mode Race B conserve lui toute la puissance du moteur, donc 216 chevaux, mais avec un mode High Power. Le réglage par défaut de l’électronique embarquée reste peu intrusif ; conçu pour la conduite sur circuit mais avec un étalonnage du DSC moins libre et avec le Race eCBS au niveau 3.

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Le mode sport est le mode pilotage associé par défaut au mode de puissance 216 chevaux mais avec une réponse beaucoup plus progressive du système Ride by Wire. Les commandes électroniques et les assistances sont réglées de manière à soutenir au mieux le conducteur lors d’une conduite très sportive sur route.

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Le mode road est recommandé pour une conduite normale sur route en particulier lorsque le revêtement d’asphalte n’est pas des meilleurs, donc quasiment partout en Belgique. La puissance reste de 216 chevaux sur ce mode mais la réponse à l’accélérateur est progressive, ce qui s’appelle le médium Power mode chez Ducati. C’est d’ailleurs sous ce mode que nous avons passé la plupart de notre semaine d’essai les accélérations déjà offertes à ce moment-là sont plus qu’effrayantes pour un motard comme moi. Seule une poignée d’entre nous aura les capacités de pouvoir gérer une telle puissance sur route ouverte ce qui est aussi dangereux vu que la rue n’est pas un circuit. Ce qui pose donc question est-ce qu’une moto hypersport de plus de 200 chevaux a encore sa place sur nos routes ?

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Et enfin le dernier mode et le mode Wet conçu lui pour la conduite sur surface à faible adhérence ou en cas de route mouillée. Ce mode limite la puissance maximale à 160 chevaux ce qui n’est pas rien sur un asphalte détrempé et offre une réponse très douce de l’accélérateur ce qui est le low Power mode. Les différentes assistantes ABS et autres sont au maximum afin de garder la moto sur la route en cas d’usage normal. Je peux vous garantir que les septante-cinq kilomètres entre notre domicile et le dealer pour ramener la Ducati Panigale V4S chez lui à la fin de l’essai se sont déroulés sous une pluie battante et au vu des pneus usés et de la puissance de l’engin, même le mode Wet me semblait encore trop puissant dans ces cas-là. Je dois avouer que je n’étais pas des plus fiers sur la moto. Le bon côté de toutes ces assistances et autres aides électroniques qui nous sont offertes sur cette moto c’est que j’ai pu la ramener sans aucun problème jusque là-bas.

En parlant d’assistance et de mode électronique d’aide à la conduite et ou au pilotage, Ducati profite de cette nouvelle version pour installer son nouveau Ducati Vehicle Observer nommé DVO. Il s’agit d’un algorithme simulant 70 capteurs qui prennent en compte septante quantités physiques pour ajuster finement les contrôles de traction et de wheeling.

Je vais vous citer ici les différentes assistances électroniques dont est dotée cette Ducati Panigale V 4S.

Il y a entre autres le contrôle de traction DTC DVO. Il y a le contrôle de wheeling DWC DVO, le contrôle du glisse DSC, l’assistant au départ arrêté des DPL DVO, le shifter up and down DQS 2.0, la commande de frein moteur EBC EVO2, l’ABS avec fonction cornering race eCBS en plus des 4 niveaux de puissance moteur et des 5 modes de conduite.

Alors, je vous promets que tous ces modes et assistants sont utiles mais il va falloir consacrer quelques heures à lire le mode d’emploi, à noter les réglages de base et à les modifier un par un, prudemment, afin de ne pas dérégler tout le total. Rassurez-vous, il y a moyen de revenir au mode d’usine assez facilement via le menu dans le tableau de bord.

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Puisqu’on en parle de ce fameux nouveau tableau de bord sachez que le nouvel écran est plus large que sur la version précédente. Son format est de 6,9 pouces en diagonale avec une résolution de 1280*480. Beaucoup plus de place pour afficher beaucoup plus d’infos dont toutes les assistances. Le pilote peut choisir interface route ou piste suivant son envie d’utilisation. Toutes ces actions sont commandées via les boutons placés sur les commodos. Ces derniers sont peu intuitifs et il va vous falloir du temps afin de les apprivoiser totalement. Il nous est arrivé de klaxonner au lieu d’utiliser un clignoteur et inversement. Il faut cependant reconnaître que la dalle TFT est vraiment de bonne qualité et la visibilité n’est pas à remettre en question les modes couleur permettent une lecture saine et précise de toutes les informations nécessaires en roulant et avec une facilité déconcertante au vu de toutes les infos visibles sur l’écran.

Rouler et accélérer comme un avion de chasse au démarrage c’est bien ! Pouvoir arrêter la moto vite et en sécurité, c’est encore mieux. La nouvelle Panigale V4S respecte donc la tradition d’être équipée de toutes les nouvelles technologies. Elle se trouve dotée des nouveaux étriers Brembo Hypure. Beaucoup plus légers et mieux refroidis que les très performants Stylema qui équipaient la version précédente, ces mâchoires en aluminium-Silicium à 4 pistons Radiaux mordent d’énormes disques flottants de 330 millimètres de diamètre. Je vous garantis que le freinage à 2 doigts a juste de quoi vous décoller l’arrière-train de la selle. Et ce n’est pas fini Ducati améliore la décélération donc le freinage avec le Race eCBS. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un couplage automatique et modulaire de l’étier arrière avec l’avant. Lorsque le pilote freine à l’avant, le système envoie aussi du freinage sur la roue arrière mais tempère la force exercée sur ce frein en fonction de l’angle et de la charge de la moto.

Petit point technique issu de la compétition au plus haut niveau à savoir le Moto GP, cette Ducati Panigale V4S est équipée d’un maître-cylindre de frein avant radial doté d’un purgeur automatique. En freinant régulièrement sur circuit, les freins chauffent, l’huile qui est dans vos freins va chauffer aussi et de minuscules bulles peuvent se créer, ce qui risque d’altérer la puissance et la constance de votre freinage. Ce purgeur automatique installé sur le maître-cylindre empêchera ceci et vous garderez un freinage constant lors de vos roulages.

Les suspensions dont est équipée la Ducati Panigale V4S sont du haut de gamme venant du fournisseur Öhlins. Pour l’avant, la fourche NPX 25/30 ,43 millimètres de diamètre entièrement réglable dans tous les sens et inversée avec un traitement Tin. Le réglage est électronique pour la compression et la détente avec le fameux logiciel Smart Öhlins EC 3.0. Cette fourche offre un débattement de 125 millimètres. Les réglages sont bien évidemment faits en fonction de l’assistance et du mode choisi mais un mode user est toujours possible.

Pour l’arrière Ducati a choisi de rompre avec la tradition, il n’y a plus de monobras placé sur cette Ducati Panigale V4S mais un double bras oscillant symétrique en aluminium lui aussi doté d’un amortisseur Öhlins TTX 36 avec une possibilité de réglage infini et électronique pour la compression et le système anti drible qui a pour mission de stabiliser la roue arrière lors de violents freinages et rétrogradages. Le tout connecté avec Smart EC 3.0 Öhlins. Cette suspension arrière offre un débattement de 130 millimètres.

Franchement, n’ayant pas les connaissances techniques et les capacités de ressentir chaque petite modification due à chaque petit clic en plus ou en moins sur les suspensions, nous avons délibérément choisi de rouler avec les suspensions en settings assortis au mode de conduite et nous n’avons pas eu à nous plaindre.

Ducati qui a longtemps équipé ses hypersportives d’un cadre en treillis tubulaire en acier a délaissé ce dernier pour passer sur un cadre semi-périmétrique en aluminium de type front frame. Ce dernier a été prévu ici pour perdre du poids, moins 730 gr et surtout 40% de rigidité latérale. Perdre de la rigidité latérale, ce n’est pas un peu bizarre cette histoire ? On s’est rendu compte avec des années d’expérience qu’avoir un cadre trop rigide n’est pas forcément le plus efficace, les contraintes qu’il induit sur le restant de la partie-cycle sont des plus néfastes pour la casse avec en tête de liste des déchirures de châssis et usure des pneus. Le constructeur bolognais veut aussi redonner beaucoup plus de feeling aux pilotes et faire travailler le châssis alors que les suspensions se trouvent en contrainte. Les équipements pneumatiques sportifs de plus en plus efficaces et les performances atteintes par les motos hypersportives actuelles ont dû obliger certains ingénieurs à revoir les approches techniques validées des décennies passées. Les pneumatiques équipant cette Ducati Panigale V4S sont bien sûr issus de chez Pirelli comme d’habitude sur les sportives Ducati et consistent ici en un set de Diablo Super Corsa SP V4 en 120/70/17 à l’avant et 200/60/17 à l’arrière. Ces gommes ont une capacité de tenue de route phénoménale, pas moyen de décrocher quoi que ce soit enfin du moins à mon niveau de pilotage.

Si vous Regardez les photos de l’essai vous constaterez que ces pneus sont bien usés mais ceci est dû à une journée de circuit où la moto a été maltraitée pendant 6 sessions de 20 min. Ces pneus sont destinés à un usage 80% sur circuit et 20% sur route et il est bon à savoir que le roulage sur mouillé n’est pas leur point fort. Niveau longévité, ils dureront ce que vous en ferez, cela va de 2000 km à 5000 km maximum en fonction de l’usage.

Je ferai l’impasse ici sur les délais d’entretien et les coûts d’entretien bien que l’entretien préconisé par Ducati soit ou tous les 12000 km, ou tous les 12 mois. Un jeu de soupapes qui implique de la manipulation lourde du moteur lui se fera tous les 24000 km. Quand on aime on ne compte pas et niveau budget d’entretien et d’exploitation cette Ducati Panigale V4S n’est pas la moins économe de toute la famille. Il faut toutefois reconnaître qu’au vu de toutes les technologies des matériaux et des systèmes embarqués à bord de cette moto, le prix des entretiens reste somme toute raisonnable en tenant compte de tous ces éléments.

Après une semaine avec cette Ducati Panigale V4S, que me reste il comme souvenir ? Eh Ben, ce fut une super chouette semaine. Cette moto est utilisable quotidien, ce qui peut paraître improbable au vu de la fiche technique et des 216 chevaux présents à bord. Les différentes assistances et d’électronique ainsi que les modes de conduite bien calibrés grâce à l’évolution de l’informatique d’aujourd’hui font que cette Ducati se pilote facilement sur route. Pour en tirer la quintessence, il faut certainement être doué, voire très doué et ne pas quasiment rouler sur route mais plus sur circuit. Cette Ducati V 4S est un ovni, un missile sol-sol. Cette Ducati est aussi un superbe objet, fruit d’un design Italien reconnaissable entre tous, associant technologie et beauté. Posséder une Ducati Panigale V4S est aussi un acte de passion oubliant toute raison, c’est clairement le cœur qui va parler et pas le cerveau. Quand on achète une moto pareille, on sait qu’on va souffrir. Les longues distances à son bord ne sont pas les bienvenues, le confort est une notion qui était oubliée lors de sa conception et l’ergonomie présente est destinée à l’usage sur piste, à la chasse du chrono et non pas pour une balade à la mer un dimanche avec les copains. Si c’est le cas, la balade du dimanche va être très rapide. Il est à noter que les 3 semaines qui ont suivi cet essai, j’ai surveillé tous les jours ma boîte aux lettres en espérant ne pas recevoir une enveloppe scellée de notre belle police fédérale, en espérant ne pas encourir un retrait de permis car même en voulant se montrer raisonnable et prudent, les vitesses atteintes au quotidien avec cette moto sont totalement inavouables et déraisonnables. Cette Ducati Panigale V4S ne se monte confortable qu’à des vitesses au-dessus de nos limites légales en Belgique et à part le fait d’aller rouler en Allemagne bien souvent, vous ne pourrez donc pas exploiter sereinement et correctement le potentiel dont étonné cette Ducati Panigale V4S.

Le cœur a donc ses raisons que la raison ignore et l’achat et la possession d’une machine pareille impliquent des sacrifices que tout passionné on ne verra pas de cette façon mais comme des concessions à une passion brûlante. Le prix d’achat de 34690 Euros est déjà un frein pour beaucoup de motards mais ne sera qu’un objet de discussion pour les passionnés. À savoir qu’en plus de son équipement de base, Ducati met en place un catalogue d’accessoires, avec différentes options carbones et autres pour encore sublimer cette Ducati Panigale V4S. À vous de voir avec votre banquier si cela vous sera permis ou pas.

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Cette Ducati ne correspond clairement pas à mes attentes en utilisation de moto au quotidien mais cela reste une superbe machine, un monstre de puissance, une vitrine technologique et un objet de désir. Je dois avouer que la semaine passée en sa compagnie a laissé quelques traces en moi et je suis un peu en manque de ces fulgurantes accélérations ainsi que cette tenue de route démoniaque, de ses freins incroyables et surtout de la sensation qu’elle m’a donné de pouvoir me prendre pour un pilote quelques jours. Rien que pour cela, je remercie Monsieur Ducati de m’avoir confié cette Ducati Panigale V4S à l’essai.

Lolobadboy

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