Alors que nous savons maintenant depuis quelques jours que Xavier Siméon effectuera l'intégralité du championnat du monde Moto2 au guidon de la Mistral 610 du team Tech3, MotoGP Inside a fait avec lui le point sur son futur : team, ambitions, composition de son équipe technique... Nous n'avons pas non plus oublié de lever quelques interrogations qui demeuraient au sujet de la moto qui lui serait fournie et qui étaient dues en partie à l'appellation de son écurie, Tech3 B.
La signature de ce contrat a mis en relation RTL et l'écurie Tech3 et nous voulions savoir avec plus de précisions les raisons qui ont présidé à cet accord du côté du team. Ils disposaient déjà de deux bons pilotes, avec Mike di Meglio et Bradley Smith mais la raison est ailleurs et l'expertise que Xavier Siméon pourra fournir pour le développement de la Mistral 610 a semble-t-il fait pencher la balance dans le bon sens: « le team de Bormes les Mimosas a de suite manifesté son intérêt à l'idée d'avoir une troisième moto en piste et surtout pilotée par un francophone. La raison en est, qu'ayant décidé de développer eux-mêmes leur propre châssis, vu les qualifications de leur ingénieur, Guy Coulon, ils ont besoin d'énormément de feedback. Feedback qui leur a manqué l'année dernière puisque, mis à part les quelques coups d'éclat de Takahashi, dont une victoire à Estoril, leurs pilotes sont tombés trop souvent que pour apporter leur aide précieuse au développement de la moto ».
Ce qui nous avait interpellé lors de la publication du communiqué de presse, c'était l'appellation du team - Tech3 B. Mais plus de peur que de mal : « B ne signifie pas team annexe ou secondaire, non, on utilise la lettre « B » majuscule pour Belgium. Je bénéficie donc exactement du même matériel que les autres et la volonté de Hervé Poncharal est de donner à ses trois pilotes la même chance de briller et d'apporter de cette manière des résultats à la structure française ».
Une autre interrogation qui nous taraudait était de savoir quelles étaient les conséquences que Xavier entrevoyait au fait de ne pas pouvoir prendre part aux deux premières séances d'essais officiels à Valence et à Estoril. A ce sujet, le pilote belge se veut rassurant : « Je ne vois pas énormément de conséquences négatives. On a pu voir à Sepang qu'en trois jours les pilotes sont déjà dans les temps record
Par ailleurs, le pilote Tech3 ne manque pas d'ambitions. « Je veux clôturer la saison dans le top 10 et essayer de faire un ou deux podiums. Evidemment je suis preneur pour plus mais il faudra voir l'évolution au fil de la saison. Il suffit d'aligner deux trois bonnes courses et à ce moment ça vous donne ce petit plus qui vous permet beaucoup de choses... »
Pour réussir ce challenge, il faudra bien entendu qu'il réussisse rapidement son intégration dans la structure française puisque, quelques jours après les derniers essais officiels, à Jerez, il s'embarquera pour la première course de la saison, au Qatar. Course que vous pourrez vivre en direct, avec Didier de Radiguès, sur Club RTL le dimanche 20 mars à partir de 18h15.